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Arbitrage - Auto-Arbitrage

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 les 11 commandements 

Qui n'a jamais connu des petits (voire gros…) soucis avec un adversaire pendant un match auto-arbitré, comme le sont la majorité des matchs de compétition amateur ? Pour en finir avec ce genre de désagréments, voici les 11 principales règles à savoir.

Allez, ne soyons pas médisants… Ce n'est pas parce qu'on est en désaccord avec un adversaire qu'il s'agit forcément d'un tricheur. L'on peut parfois se tromper en toute bonne foi. On peut aussi mal connaître le règlement, ou la manière de l'interpréter.

Pour éviter autant que possible les conflits sur le terrain (c'est rare, mais ça arrive), il nous est donc apparu important, en ce début d'année, de rappeler les règles essentielles de l'auto-arbitrage, qui est le lot de quasiment tous les matches amateurs. Nous avons ainsi mis en situation les 11 cas de figure les plus fréquents et avec l'aide de Gaël Raison, Responsable de l'Arbitrage Fédéral à la FFT, défini la bonne conduite à tenir dans chaque cas.

Comme le rappelle ce dernier, il est toutefois impossible de tout légiférer, car il y a forcément une part de subjectivité C'est là où le bon sens et l'esprit fair-play doivent prendre le relais, comme c'est le cas dans la grande majorité des matches.

Si malgré tout un litige survient, évitez de vous faire justice vous-même, ou de solliciter l'avis d'un spectateur (qui n'a pas à être partie prenante). Faites appel au juge-arbitre ou au superviseur de court, présent(s) pour toute épreuve homologuée FFT. Ils s'assureront que tout se passe bien pour la suite, parfois jusqu'à la fin si le contexte le demande. Vous n'aurez plus qu'à vous concentrer sur votre jeu, ce qui est déjà bien assez difficile!

1/ Je suis en désaccord avec une annonce de mon adversaire, mais il n'en démord pas et ne veut pas remettre deux balles. Que faire ?

Le règlement est formel : chaque joueur est responsable de toutes les annonces situées dans sa propre partie de terrain. Si votre adversaire dit être sûr de lui, le point lui est acquis. Si vraiment vous estimez qu'il vous a lésé, faites alors appel au superviseur pour vous assurer que ce sera la dernière fois.

C'est un peu différent sur terre battue, où vous êtes en droit de demander la trace à votre adversaire. A vous de vous mettre d'accord sur sa localisation et son interprétation. Sinon, là encore, faites appel au superviseur qui tranchera.



2/ Une balle de mon adversaire tombe proche de la ligne et j'ai un doute. Dois-je remettre deux balles ?

Non, vous devez jouer ! On n'annonce une balle faute que lorsqu'on est sûr à 100% qu'elle l'est. Le doute doit toujours bénéficier à l'adversaire.

En pratique, il arrive que l'on annonce "faute" en toute bonne foi, avant de réaliser que la balle était bonne. Dans ce cas, il est admis de remettre deux balles sauf si :
- le coup adverse était gagnant
- vous aviez déjà fait une annonce erronée durant la partie
- le match se joue sur terre battue, où la trace ôte normalement tout doute possible

Dans ces trois cas, vous perdez le point.



3/ A l'inverse, je renvoie la balle et réalise ensuite qu'elle était faute. Trop tard ?

Oui, trop tard. Toute annonce doit être faite juste après le rebond et de manière audible. A partir du moment où vous avez joué la balle, c'est que vous l’avez jugée bonne. Sauf sur terre battue où un renvoi supplémentaire est admis - le temps de poser les yeux sur la trace – si et uniquement si l'action a été rapide (retour de service, demi-volée, etc.). Pas toujours évident à trancher !



4/ Mon adversaire commet une faute de pied flagrante. Suis-je en droit de la lui compter ?

Non. Comme dit précédemment, chaque joueur est responsable des annonces situées dans sa partie de terrain. C'est valable pour le jugement des lignes comme pour les fautes de pied, les "doublés", les "touchés", etc. Votre seul recours est de le lui signifier, ou d'appeler le superviseur de court.

Il en va de même pour le code de conduite, si vous estimez que votre adversaire a un comportement 'limite" ou perturbant (jet de raquette, cris, dépassements de temps, etc.).



5/ Mon adversaire et moi sommes en désaccord sur le score. Que faire ?

Ça se corse ! La procédure indique de valider tous les points sur lesquels les deux joueurs sont d'accord, et de rejouer ceux sur lesquels il y a litige. Exemple : vous êtes d'accord que vous avez gagné le 2ème et 4ème point, et votre adversaire le 3ème. Par contre vous pensez tous deux avoir gagné le 1er point. Vous reprenez donc à 30-15 (ou 15-30) pour vous. De la même manière, vous pouvez rejouer un jeu entier si vous n'êtes pas d'accord sur le vainqueur d'un jeu dans le set.    
Pour éviter autant que possible d'en arriver à cette extrémité, rappelons que le serveur doit annoncer le score de manière audible avant de servir, et que l'utilisation du panneau de score (pour les jeux) est recommandée.



6/ Je mène 3-0 au 1er set lorsque mon adversaire s'aperçoit que le matériel n'est pas conforme (filet trop bas, piquets de simple absents, etc.). Il exige que l'on recommence depuis le début. En a-t-il le droit ?

Non. Selon un principe intangible de l'arbitrage, tous les points joués et validés restent acquis. Un seul cas de figure peut y déroger : lorsque l'on s'aperçoit qu'une balle avec laquelle on vient de jouer un point était crevée. Si elle était juste dégonflée, mouillée, ou si c'était une balle qui n'était pas censée vous appartenir, là, on ne revient pas en arrière.



7/ Mon adversaire rate un coup et s'aperçoit qu'une balle en provenance d'un court voisin avait roulé sur le terrain. Il réclame un let. Justifié ?

Non. Une autre "philosophie" de l'arbitrage dit qu'on ne peut pas donner deux fois sa chance à un joueur de gagner un point. Si votre adversaire est véritablement gêné, il doit le signifier avant de frapper son coup. Sinon, c'est qu'il n'a pas été gêné.

C'est d'ailleurs valable pour vous aussi : si une balle surgit - d'un côté ou l'autre du terrain - au moment où votre adversaire s'apprête à frapper, vous devez le lui signifier avant qu'il ne l'ait fait. Dans ce cas, on remet deux balles, même si c'était pour lui un coup facile.

Si balle est tombée de votre short, on est alors sous le coup de la "gêne involontaire" : la première fois, on rejoue le point. Toute les fois suivantes, vous le perdez.



8/ Mon adversaire se blesse durant le match. A-t-il le droit, comme les pros, à une interruption de jeu pour traitement médical ?

Tout à fait. Il peut prendre n'importe quand un traitement médical de 3 minutes maximum (5 minutes en cas de saignement) pour se soigner s’il vient de se blesser de façon évidente (chute, entorse…). Si la blessure ne vient pas de se produire, il ne pourra prendre cette interruption de 3 minutes qu’à un changement de côté.

Rappelons que les crampes ne sont pas considérées comme une blessure soudaine, mais comme une perte naturelle de condition physique. Aucune interruption n’est possible. Il faudra continuer... ou abandonner !



9/ Mon adversaire sert un ace. J'estime que je n'étais pas prêt, lui prétend le contraire. A qui le dernier mot ?

Le serveur doit toujours s'assurer que le relanceur est prêt avant de servir. Si ce dernier ne l'est pas et qu'il s'aperçoit que son adversaire s'apprête à servir, il doit le signifier de manière claire – en levant la main ou en parlant - avant que le serveur ne frappe la balle. Sinon, c'est lui qui est en tort. C'est potentiellement l'un des cas les plus compliqués à interpréter. La bonne foi des joueurs est indispensable.



10/ Je casse une corde en frappant mon premier service, qui est faute. Deux balles ?

Non car dans ce cas, la responsabilité de l'interruption de jeu vous incombe. Le cas est différent si c'est le relanceur qui casse une corde après votre premier service et prend le temps d'aller chercher une autre raquette. Là, l'interruption entre les 2 services est de sa responsabilité (tout comme s'il demandait un temps mort médical à ce moment-là) : il y a donc lieu de remettre deux balles.



11/ En double, nos adversaires n'arrêtent pas de se parler durant l'échange. En ont-ils le droit ?

S'il est interdit de parler pendant un point en simple, il y a une tolérance en double, pour permettre une meilleure communication entre les partenaires. A condition bien sûr qu'ils se parlent uniquement lorsque la balle est dans leur camp. Sinon, on retombe sous le coup de la "gêne volontaire" (voir plus haut).

Rémi Bourrières
tenup.fft

 


Date de création : 29/04/2020 @ 14:22
Dernière modification : 30/05/2020 @ 00:40
Catégorie : Arbitrage
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